En plus de ces services, IRG Consulting propose également des formations, des études de marché, des études de faisabilité technique et financière, des études d’impact social, des études de réhabilitation et de restauration des sites miniers, ainsi que des conseils stratégiques et juridiques.
1. Nous offrons des services d’appui institutionnel et de formation pédagogique aux acteurs du secteur minier et métallurgique ;
2. Nous réalisons des études d’impact environnemental et social pour les projets miniers et métallurgiques ;
3. Nous accompagnons les entreprises dans la mise en place et le suivi de leur système de management environnemental (SME) ;
4. Nous effectuons des audits environnementaux des installations minières et métallurgiques, conformément aux normes nationales et internationales ;
5. Nous effectuons des diagnostics de sites et des études de risques liés aux activités minières et métallurgiques ;
6. Nous proposons des solutions de gestion des déchets et des effluents miniers et métallurgiques, dans le respect de l’environnement et de la santé publique ;
7. Nous disposons d’une expertise en matière de bases de données et de système d’information géographique (SIG) appliqués au secteur minier et métallurgique ;
8. Nous intervenons dans la réhabilitation et la mise en sécurité des sites miniers et métallurgiques, en collaboration avec les autorités compétentes.
1. Appui institutionnel et formation pédagogique
L’environnement minier est un enjeu majeur pour le développement durable des pays riches en ressources naturelles. C’est pourquoi un projet innovant a été lancé pour accompagner les acteurs publics dans la mise en œuvre de politiques environnementales adaptées au secteur minier. Ce projet, financé par l’Union européenne, vise à renforcer les capacités des institutions nationales impliquées dans la gestion environnementale du secteur minier. Il propose des services de soutien technique, de conseil et de formation pour l’élaboration et l’actualisation des politiques nationales relatives à ce domaine.
Les activités prévues dans le cadre de ce projet sont les suivantes :
– Analyse du cadre juridique et normatif existant, définition de méthodes d’aide à la décision basées sur des critères environnementaux, sociaux et économiques ;
– Rédaction de documents techniques pour faciliter l’application des règles environnementales, conception et réalisation de formations pédagogiques en environnement minier, production de guides ou de manuels de bonnes pratiques pour le secteur minier ;
– Mise en place d’un réseau d’échange d’expériences et de bonnes pratiques entre les acteurs publics concernés par l’environnement minier.
Ce projet s’inscrit dans la volonté de l’Union européenne de promouvoir le respect de l’environnement et des droits humains dans le secteur extractif. Il contribue également à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) adoptés par les Nations unies en 2015, notamment l’ODD 12 sur la consommation et la production responsables, l’ODD 13 sur l’action climatique et l’ODD 15 sur la vie terrestre.
Experts :
Cyprien SUSA est un expert du secteur minier avec 13 ans d’expériences à des postes de direction dans plusieurs entreprises minières du Katanga. Il a contribué à plusieurs propositions pour la réforme du Code minier Congolaise, visant à renforcer la transparence, la responsabilité et la durabilité du secteur.
Victor PWEMA est un expert en environnement avec une solide expérience de terrain. Il a travaillé pendant 8 ans dans le secteur écologique, aussi bien au niveau national qu’international. Il se passionne pour la protection de la nature et la promotion du développement durable.
MBAKU NIMI NZITA Alphonse est un géologue expérimenté dans les secteurs minier, pétrolier et environnemental. Il détient une licence en sciences géologiques et a réalisé plusieurs missions sur le terrain dans toute la République Démocratique du Congo.
2. Etude d’impact
L’étude d’impact vise à évaluer les effets positifs et négatifs d’un projet minier sur l’environnement naturel et social, à différentes échelles, locale ou régionale, en respectant le cadre légal et réglementaire du Congo. Elle comprend les étapes suivantes :
– L’étude de base, qui décrit le milieu naturel et ses contraintes avant la mise en œuvre du projet, ainsi que le projet lui-même et ses différentes phases et composantes ;
– L’analyse d’impact, qui mesure l’incidence du projet sur les milieux naturel et socio-économique, notamment à partir de programmes de mesures et d’analyses chimiques sur tous les milieux (air, eaux, sols, sédiments, faune et flore) ;
– La proposition de mesures compensatoires, qui inclut le programme de réhabilitation, avec son calendrier et son coût.
Notre bureau va au-delà du modèle classique des études d’impact et intègre les différentes phases du cycle minier (de l’exploration à la fermeture). Nous proposons également :
– Un programme de management environnemental (EMP), qui définit les actions à mettre en œuvre pour réduire les impacts négatifs et renforcer les impacts positifs ;
– Des contrôles, qui permettent d’évaluer les performances du programme de management environnemental ;
– Un programme détaillé de fermeture, qui prévoit les modalités de restauration du site minier dès la phase de faisabilité.
– L’établissement d’une ligne de base (ou « point zéro » de l’environnement), qui sert de référence pour comparer les conditions environnementales avant et après le projet minier.
Nos experts
MBITA CHIFUNDA est titulaire d’un Master et d’un Doctorat en environnement minier. Il a contribué à plusieurs projets miniers en Zambie et en République Démocratique du Congo, où il a acquis une solide expertise dans le domaine. Fort de ses 8 ans d’expérience, il est reconnu comme l’un des meilleurs experts d’Afrique en matière d’environnement minier.
MWANANGABO Géra est une socio-économiste spécialisée dans le domaine minier, avec 6 ans d’expérience. Il est titulaire d’une licence en gestion des entreprises, avec une orientation en management. Il a contribué à l’élaboration de plusieurs rapports annuels d’activités et d’études de faisabilité dans les domaines miniers et environnementaux en République Démocratique du Congo. Il dispose de solides compétences en analyse des données, en communication et en gestion de projet.
3. Système de management environnemental (SME)
Un système de management environnemental (SME) est un ensemble de règles et de pratiques visant à réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement. Il s’agit d’un outil stratégique pour les acteurs du secteur minier ou les institutions publiques, qui doivent concilier les exigences du développement économique et de la préservation des ressources naturelles.
Un SME repose sur l’établissement d’objectifs mesurables et vérifiables, qui concernent l’organisation interne de l’entreprise ou du site minier, ainsi que la gestion des émissions et des rejets de substances polluantes dans l’air, l’eau ou le sol.
Pour mettre en place un SME, il existe différents référentiels et méthodes applicables aux domaines suivants :
– Site minier : Les annexes du règlement minier congolais, le référentiel ISO 14001 ;
– Procédés : Les technologies propres, qui visent à réduire la consommation d’énergie et de matières premières, et à minimiser les déchets ;
– Produits : L’analyse du cycle de vie, qui évalue les impacts environnementaux d’un produit tout au long de sa fabrication, de son utilisation et de son élimination.
Un SME complet conforme à la norme ISO 14001 implique les étapes suivantes :
– Définition de la politique environnementale de l’entreprise ou de l’organisme, qui exprime ses engagements et ses principes en matière d’environnement ;
– Revue environnementale initiale ou évaluation des impacts environnementaux, qui permet d’identifier les aspects environnementaux significatifs liés aux activités de l’entreprise ou de l’organisme ;
– Plan de management environnemental (EMP), qui définit les actions à mener pour atteindre les objectifs environnementaux, ainsi que les moyens humains, techniques et financiers nécessaires ;
– Mise en œuvre et fonctionnement du SME, qui implique la formation du personnel, la communication interne et externe, et la consultation des parties prenantes ;
– Contrôle et actions correctives, qui consistent à surveiller et à mesurer les performances environnementales, à réaliser des audits internes et externes, et à apporter des améliorations continues.
4. Audit environnemental d’installations minières
Un audit environnemental d’installations minières est une démarche qui vise à améliorer la performance environnementale d’un site ou d’une activité minière, en se basant sur des critères objectifs et reconnus. Il permet de mesurer l’écart entre la situation actuelle du site et les exigences légales et les bonnes pratiques du secteur. Il permet également de déterminer les actions correctives à mettre en œuvre pour réduire les impacts, optimiser les procédés et préparer la réhabilitation du site.
Les audits environnementaux présentent de nombreux avantages pour les exploitants miniers, les autorités compétentes et les parties prenantes concernées. Ils contribuent à :
– Assurer la conformité règlementaire et éviter les sanctions ou les litiges.
– Améliorer l’efficacité et la rentabilité des opérations minières, en réduisant les coûts liés aux déchets, aux effluents et aux émissions.
– Renforcer l’image et la réputation du site, en démontrant son engagement en faveur du développement durable et de la responsabilité sociale.
– Anticiper les évolutions légales et technologiques, en se préparant aux nouvelles normes et aux nouvelles exigences du marché.
– Préserver l’environnement et la santé humaine, en limitant les risques de pollution, de contamination ou d’accident.
Les audits environnementaux peuvent être réalisés à différentes étapes du cycle de vie d’une mine, que ce soit avant sa mise en service, pendant son exploitation ou après sa fermeture. Ils peuvent avoir différents objectifs et portées, selon le type d’audit choisi :
– L’audit de conformité règlementaire vérifie le respect des normes et des obligations légales en vigueur, tant au niveau national qu’international.
– L’audit de procédés analyse la génération et la gestion des déchets et des effluents miniers, en termes de quantité, de qualité et de traitement. Il évalue également la stabilité physique des ouvrages de stockage de déchets miniers, tels que les bassins de décantation ou les haldes.
– L’audit d’un système de management environnemental examine l’organisation, les procédures, les moyens et les indicateurs mis en place pour assurer une gestion environnementale efficace et continue.
– L’audit de la gestion de la réhabilitation des sites évalue l’état du site après l’arrêt des activités minières, ainsi que les mesures prises ou prévues pour restaurer l’environnement et assurer la sécurité du site.
Les audits environnementaux sont basés sur une méthodologie rigoureuse et transparente, qui comprend la collecte et l’analyse des données existantes fournies par le client, la visite approfondie des installations et des zones impactées, ainsi que des entretiens avec le personnel du site et les parties prenantes concernées. Ils peuvent également inclure des prélèvements et des analyses d’échantillons sur le terrain, afin de compléter ou de vérifier les informations disponibles. Les résultats des audits sont présentés sous forme de rapports détaillés, qui contiennent les constats, les conclusions et les recommandations des experts
5. Diagnostics de sites et études de risques
Les diagnostics de sites et les études de risques sont des outils essentiels pour évaluer l’impact environnemental des activités minières. Ils permettent de connaître l’état de la pollution des sols, des eaux, de l’air et de la biodiversité, ainsi que les risques potentiels pour la santé humaine et les écosystèmes. Ces études sont réalisées dans différents contextes, tels que la réglementation, la transaction, l’accident ou la cessation d’activité.
Les études de risques se basent sur les résultats des diagnostics pour quantifier le niveau de danger et définir les mesures de gestion appropriées. Elles prennent en compte les sources de pollution, les voies de transfert et les cibles exposées. Il existe deux niveaux d’évaluation des risques :
– L’évaluation simplifiée des risques (ESR), qui vise à mieux comprendre la situation du site et les possibilités de migration des polluants ;
– L’évaluation détaillée des risques (EDR), qui s’applique aux cas de pollution avérée ou pour estimer l’impact en termes d’exposition subchronique.
Pour réaliser ces études, il faut effectuer des campagnes de mesures adaptées, qui consistent à prélever et analyser des échantillons de sols, d’eaux, de végétaux, de poussières, de gaz du sol et de l’air selon les normes du règlement minier. Des techniques de mesures et d’analyses in situ sont également utilisées pour optimiser les coûts et la fiabilité des données.
6. Gestion des déchets et effluents miniers
La gestion des déchets et effluents miniers est une activité essentielle pour assurer le respect de l’environnement et la sécurité des populations. Elle implique de se conformer aux normes légales ou aux recommandations d’un système de management environnemental, mais aussi de favoriser le recyclage et la valorisation des ressources issues de l’exploitation minière.
Pour cela, il faut réaliser des études à différentes étapes du cycle de vie des déchets et effluents miniers, qu’il s’agisse de déchets solides, liquides ou boueux. Ces études comprennent :
– La caractérisation des déchets et effluents, qui consiste à échantillonner, analyser et mesurer les propriétés chimiques, physiques, biologiques, mécaniques et comportementales des produits générés par l’activité minière. Cette caractérisation peut se faire en laboratoire ou sur le terrain, selon les besoins.
– Le choix et la conception d’ouvrages de stockage, qui vise à trouver les sites les plus adaptés pour entreposer les déchets et effluents miniers, en tenant compte des aspects hydrogéologiques, géotechniques, environnementaux et économiques. Il faut également concevoir et dimensionner les ouvrages de stockage, leurs couvertures, leurs réseaux de drainage, et assurer leur suivi et leur contrôle. Dans certains cas, il peut être nécessaire de conforter, d’augmenter ou de couvrir des ouvrages anciens.
– La recherche de solutions alternatives au stockage, qui consiste à réduire la production de déchets et effluents miniers à la source, en optimisant les performances des installations minières, à valoriser et à recycler les matières premières secondaires, ou à stabiliser et à détoxifier les produits dangereux.
7. Bases de données et Système d’Information Géographique (SIG)
L’environnement minier nécessite une gestion rigoureuse des données spatiales et thématiques. Pour cela, il est indispensable de disposer d’un système d’information géographique (SIG) qui permette de collecter, stocker, analyser et diffuser les informations relatives à la législation, aux images et cartes, aux études environnementales, etc. Un SIG peut ainsi aider à :
– Créer des bases de données relationnelles qui intègrent les données environnementales et les données de production ;
– Utiliser la télédétection et l’imagerie spatiale (Très Haute Résolution Spatiale) pour obtenir des modèles numériques de terrain (MNT) qui représentent la topographie (courbes et drainage) et l’occupation des sols (impact des activités minières, évolution et dégradation des milieux, transferts de pollutions) ;
– Effectuer des traitements combinatoires et rendre les résultats accessibles à différents niveaux et sur différents supports (réseaux locaux ou internet).
Ces outils sont utiles pour les acteurs institutionnels qui souhaitent réaliser des inventaires ou des études d’impact dans le cadre de projets d’aménagement ou de développement, mais aussi pour les opérateurs miniers qui veulent assurer un suivi et une gestion efficaces de leur environnement.
8. Réhabilitation et mise en sécurité
La réhabilitation et la mise en sécurité d’un site minier sont des étapes essentielles pour garantir le respect de l’environnement et la santé des populations. Elles consistent à restaurer les conditions physiques et chimiques du site, à prévenir les risques de pollution ou d’accident, et à favoriser la réintégration du site dans son milieu naturel ou son réaménagement pour d’autres usages.
Pour mener à bien ces opérations, il faut suivre une démarche rigoureuse qui implique les acteurs concernés par le projet. Cette démarche comprend les éléments suivants :
– Définir les objectifs de réhabilitation en tenant compte des impacts du site minier, des normes réglementaires, et des attentes des parties prenantes ;
– Choisir les techniques de réhabilitation les plus adaptées au contexte du site, en combinant si nécessaire plusieurs solutions (détournement des eaux, confinement et couverture des déchets, traitement des effluents, remise en forme et végétalisation du terrain, protection des eaux souterraines, etc.) ;
– Rédiger le cahier des charges technique et le plan de sécurité et de santé pour encadrer les travaux de réhabilitation ;
– Superviser le déroulement des travaux et ajuster si besoin les méthodes ou les procédures ;
– Vérifier la conformité du résultat final et assurer le suivi post-réhabilitation (contrôle de la stabilité physique, contrôle de la qualité des l’eau, de l’air, des ressources environnementales, etc.) ;
En cas de fermeture définitive du site minier :
– Assurer le maintien de la stabilité physique et chimique du site pour protéger l’environnement et la santé : un suivi régulier permet de vérifier la durabilité de cette stabilité ;
– Adapter le programme de réhabilitation au projet de reconversion du site, qu’il s’agisse d’une restitution à la nature ou d’un aménagement pour d’autres activités.